Aller au contenu

La mission de la mer en devenir (17 juin).

    Deux témoins, à l’intérieur d’une équipe « Mission de la Mer » ont voulu partager une belle et longue histoire.  Il fallait 3000 euros pour que puissent être édité raisonnablement ces récits et témoignages de marins pêcheurs et aumôniers qui ont suscité très vite l’adhésion et des réservations suffisamment nombreuses. Tout un public aurait accès à ce vécu de l’histoire diocésaine avec une population longtemps en marge de la société comme de l’Église, avec une pratique religieuse ne dépassant pas les 5 %, dans une Vendée majoritairement catholique, au milieu du 20ème siècle.

    Ce jeudi 17 juin 2021, devant de nombreux sablais et autres, venus chercher un exemplaire de « La Mer comme horizon », Gaston Vinet a souligné la volonté de servir les hommes et les femmes, les familles du monde maritime. Des aumôniers, prêtres ou religieux, étaient alors enseignants ou directeurs à l’école des pêches. Des prêtres étaient envoyés par leur évêque comme matelots, pour être marins pêcheurs parmi les marins pêcheurs. 

    Ce 17 juin les visiteurs pouvaient aussi revoir, sur de grands panneaux, l’exposition réalisée par la Mission de la Mer dans l’actualité de « Laudato Si » du pape François pour une « sauvegarde de la maison commune ». Un diaporama évoquant la pêche et le port des Sables dans ces années-là a été apprécié du public.  L’équipe de la Mission de la Mer assurait l’accueil et développait la convivialité dans ce local paroissial en bordure de ce chenal où continuaient de défiler des navires de tous types, pêche, commerce, sports et plaisance.

    Gaston Vinet et Claude Babarit, les co-auteurs, pouvaient écrire quelques dédicaces, heureux que soient conservés et transmis ces témoignages d’un moment de l’Église, dès avant et après la tenue du concile Vatican II.

    Continuer de rejoindre les acteurs des différentes réalités maritimes, partager des réalités évangéliques communes, comme il est écrit page 239 de « La mer comme horizon », c’est le projet de cette équipe qui consacre à présent « ses efforts sur des questions d’actualité et sur des questions, ô combien importantes, tels que le réchauffement climatique et les multiples disfonctionnements qu’il génère. Comprendre et faire comprendre pour mieux prendre conscience des enjeux à la fois locaux, régionaux, nationaux et planétaires ». Jean Chaussade, l’un des acteurs de cette histoire aux côtés de Gaston Vinet et présent aux Sables ce 17 juin ajoutait : « Leur objectif n’est-il pas le même que celui que vous aviez, que nous avions, en déambulant sur les quais, en organisant nos réunions et nos voyages ici et là : mettre et remettre de l’humain, partout il risque d’ y en avoir moins ? » 



    La vie ne va pas en arrière. Le projet d’une autre association, « Meravenir », pour une semaine de conférences, d’expositions et de contacts, fin septembre-début 2021 dans un lieu emblématique aux Sables d’Olonne, le fort St Nicolas, augure bien de ce devenir.

    CB