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Sainte Marie d’Olonne, ma mère !

    De mon baptême, je ne garde aucun souvenir précis, sinon la mémoire nostalgique de ma paroisse d’origine, lieu d’éclosion de ma foi et de ma vocation sacerdotale.

    La paroisse avec son église et son baptistère, la messe dominicale, la célébration des sacrements, l’enseignement de la foi, la vie apostolique et caritative à travers les mouvements nombreux et variés, sera toujours le signe de la présence de Dieu au monde d’un territoire donné.

    Parce que la paroisse est dans l’attente du Royaume où, Dieu sera « Tout en tous » (1 Co 15, 28), l’identité de la vie paroissiale est toujours inscrite dans un séjour provisoire qui, lui-même, espère une entrée définitive dans la vie du Royaume de Dieu. La paroisse était donc, à juste titre, appelée ecclesiola, petite église, parce que, humainement, elle pérégrine, et de façon constitutive, elle est ouverte sur le diocèse, de même que le diocèse est ouverte sur l’Église universelle.

    Ainsi, si la paroisse est le lieu où doit se vivre la communion et être comprise comme « la maison ouverte à tous, la fontaine du village où tout le monde vient étancher sa soif », elle est, essentiellement le foyer de la catholicité, où la recherche, la soif de vivre de Dieu et le désir de lui appartenir, font l’unité de la diversité que nous sommes (1 Co 10, 17).

    Prions pour que le Christ ravive toujours le feu de la foi et de l’unité dans notre paroisse. Qu’il fasse que notre communauté soit le lieu de la recherche de Dieu et de l’engendrement à la foi afin que, tous et chacun, nous soyons à notre tour des témoins vivants de l’Évangile !

    Abbé Antoine Nouwavi,
    Curé-Doyen des Sables

    1 – Jean Paul II, Exhortation apostolique post-synodale christifideles laici, 30 décembre 1988, §. 27