Dimanche 5 mai, Berthe, Jeannine et Solange ont reçu le sacrement des malades, dans l’église St Pierre, au cours de la messe célébrée par le P.Antoine Nouwavi. La communauté paroissiale, dont 5 prêtres présents, a eu le bonheur de les accueillir et de les accompagner de leurs prières pour vivre ensemble ce sacrement. Le P.Nouwavi a d’ailleurs souligné l’importance de la visibilité, du sacrement donné dans le temps Pascal faisant ainsi le lien avec la résurrection du Christ.
Annita, l’animatrice, et l’assemblée ont ouvert la liturgie du sacrement des malades par le chant : Viens Esprit de Sainteté, puis 2 gestes ont ponctué ce sacrement :
L’imposition des mains pour évoquer l’Esprit de Dieu Ressuscité. Un des gestes par lesquels Jésus accueille, guérit et pardonne.
L’onction d’huile sur le front, siège de la pensée, et sur les mains symbolisant le travail et le relationnel de nos vies.
Le célébrant a nommé chacune par son prénom et dit cette prière : Par cette Onction Sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint. Vous ayant libéré de tout péché et de tout mal, qu’il vous sauve et vous relève.
Puis, invoquant l’Esprit-Saint, le chant a été à nouveau repris par l’assemblée. C’est alors que chacune recevait un cierge qui a été allumé au cierge Pascal rappel du Christ ressuscité. C’est lui notre Lumière. C’est lui notre Espérance.
Berthe, Jeannine et Solange sont reparties heureuses d’avoir reçu la grâce de ce sacrement au sein de la communauté paroissiale. Et nous, les soi-disant bien-portants, avons pu les soutenir par notre prière. Nous sommes invités à être toujours plus attentifs à ceux qui sont fragilisés par la maladie ou la vieillesse et à les accompagner fraternellement.
Merci à elles 3 pour leur beau témoignage.
Denise B.
Extrait de l’homélie de ce dimanche 5 mai, par le P.Nouwavi.
L’Amour a-t-il des yeux? Quand on aime, a-t-on le regard assez clair pour percevoir et distinguer? On dit souvent que l’amour est aveugle? Certes, sous le coup des passions et de l’affect, nous perdons notre latin, nous perdons pied.
Dans la tradition des Evangiles, ST jean l’évangéliste est souvent présenté comme le disciple que Jésus aimait. St Jean est celui qui s’est penché sur la poitrine du Seigneur au dernier repas. Un lien très fort existe entre ST Jean et Jésus. Et chaque fois , après sa résurrection, st Jean a toujours été le premier à reconnaitre le Seigneur. L’amour connaît donc. L’amour reconnaît. L’amour peut découvrir en l’autre son unicité. L’amour peut donc être un chemin sûr pour connaître et aller vers le Christ.
Dans l’évangile de ce dimanche, il y a deux aspects de l’amour: un amour actif, celui du disciple que Jésus aimait, Jean. Il y a aussi un amour passif. Cet amour est visible dans le dialogue de Jésus avec Pierre. Dans l’insistance de Jésus : Est-ce que tu m’aimes? Nous devons lire : Moi Jésus, je t’aime et j’ai donné ma vie pour toi, veux-tu habiter cet amour? L’amour devient ainsi une proposition, un chemin à suivre, une demeure à habiter.
A partir de l’amour actif et l’amour passif , tel qu’ils sont présentés dans cet évangile, nous pouvons dire que l’amour a les yeux du cœur. Son chemin est sûr. Cet amour est un don qui vient de Dieu. Nous avons à l’habiter pour en faire notre demeure. Cet amour apparait comme l’unique condition pour suivre le Christ. En réfléchissant à cet amour donné par Jésus à tous, je me souviens d’une histoire vécue. Un jour en quittant Paris par le premier train, j’ai été surpris d’entendre le conducteur nous dire : je suis votre conducteur. Nous roulons à une vitesse de 300km à l’heure et la visibilité est nulle. Je vous souhaite un bon voyage!
Oui, grâce à cet amour généreux de Jésus, nous pouvons foncer droit au but. Il ne faut plus regarder en arrière.
Père Antoine Nouwavi,